Le mot du président de l'association

« L’Avath est, depuis soixante-dix ans, une association forte, saine, porteuse d’avenir pour ses professionnels et les publics accompagnés.

Elle vit dans un monde de plus en plus instable et donc de plus en plus fragile.

Il lui est donc nécessaire de continuer, comme elle le fait depuis plusieurs décennies, à s’ouvrir sur les autres pour mieux les connaître, mieux s’en faire connaître et mieux se développer.

La venue, à nos côtés, des associations « Défis » et « Essor 83 » prouvent que nos ambitions sont justifiées et partagées.

L’ouverture le 18 juin dernier, date ô combien symbolique, du « Bistrot Chalucet » montre que nous sommes capables de continuer à évoluer et de nous adapter au monde dans lequel nous vivons.

Je connais l’Avath depuis plus de trente ans. En tant que journaliste économique, je lui ai consacré des articles pour faire partager la vie de l’association aux lecteurs des pages économiques du quotidien de notre région.

Ayant un jeune frère – il a 71 ans – handicapé, ma vie a, très vite, été sensibilisée au monde du handicap.

En 1972, dans un hebdomadaire économique et financier national, j’ai signé une enquête intitulée : « L’enfance inadaptée : une législation qui ne s’adapte pas ».

Ceci, trois ans avant l’adoption par le Parlement de la « loi d’orientation pour les personnes handicapées ». Il a, en effet, fallu attendre 1975 pour que, sous la pression d’associations civiles, comme l’Avath, ou parentales, les pouvoirs publics se saisissent du dossier du handicap. Cela fait près de cinquante ans et les besoins des porteurs d’un handicap et de leurs familles sont toujours loin d’être couverts et satisfaits.

Depuis 14 ans, je suis membre du conseil d’administration au sein duquel je suis entré à la demande de Michel Capony, ancien Président. Les membres du conseil ont approuvé que je succède à ma belle-mère, Francine Lapierre, et vienne siéger à côté de mon épouse. J’en suis devenu vice-président en juillet 2013, poste que j’ai continué à occuper auprès de Pierre Laporte qui, aujourd’hui, a souhaité prendre un peu de recul, après cinq ans de présidence. Merci à lui pour le travail accompli.

Tous ces éléments démontrent que le quotidien et l’avenir du monde du handicap me préoccupent depuis très longtemps.

Aussi, j’ai apprécié que les membres du conseil d’administration acceptent de me confier de nouvelles responsabilités. Je les en remercie.

Je sais que pour les exercer, je peux compter sur ce Conseil, mais aussi sur l’ensemble des équipes de l’association, sans lesquelles, rien n’est possible.

Et ce, sous la direction générale de Madame Agnès Rousseau, dont, depuis son arrivée parmi nous, j’ai pu mesurer tout ce qu’elle a apporté au Conseil, comme aux équipes des professionnels et cadres qui ont en charge les enfants du DITEP, les personnes accompagnées des Foyers et des SAVS, les travailleurs des ESAT, des salariés de l’EA et aux locataires de l’Habitat Inclusif.

Pour l’année à venir l’objectif est, avec le soutien de nos financeurs de maintenir et de développer la qualité de vie de ceux dont nous avons la responsabilité. Avec un mot d’ordre : bienveillance. »